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Illustration de la lettre L pour le mot lean dans les tons jaune pour l'alphabet d'architecte de l'agence bordelaise Bulle Architectes.

● ALPHABET D’UN ARCHITECTE ●

I lean, you lean, we lea(r)n !

Conscients de l’importance de la dimension humaine dans le management de projet et la conduite de chantier, nous encourageons le recours au Lean Management. Le Lean « durable » s’inscrit dans l’idée d’une démarche d’amélioration continue et non comme un effet de mode. Nous l’appliquons au quotidien dans nos process de travail en interne chez Bulle. Nous avons également pu expérimenter cette méthode de travail au travers d’un chantier pilote pour le compte de Gironde Habitat, aux côtés de Delta Partners, lors de la construction de la résidence Les Etoiles à Martignas-sur-Jalle.

Lean = maigre (alias le summerbody du chantier). Le but : alléger pour garder l’essentiel, diminuer les gaspillages pour créer de la valeur ajoutée, économique et surtout humaine.
(Le secret de ce régime réside dans la suppression des 8 Mudas suivants : surproduction, stocks, déplacements, temps d’attente, talents gaspillés, opérations inutiles, la « non-qualité » et les transports.)

 

D’après la définition de l’Institut Lean France : “Le manager Lean, développe la zone qu’on lui a confiée en renouant la confiance avec les clients, en développant les compétences techniques des personnes, en cultivant la collaboration et en investissant dans des moyens techniques disponibles et efficaces pour bien faire le travail. C’est un travail de construction qui ne peut se faire seul et qui nécessite l’implication et les idées de tous.”

L’architecte devient alors le chef d’orchestre et doit générer un élan participatif de tous les acteurs, du chef d’entreprise à l’ouvrier, tous impliqués, tous concernés, tous considérés et respectés.

Pour l’aider dans cette tâche, des outils coopératifs et performants sont à disposition dont l’un des supports phare est le Post-it. Un format réduit sans toutefois être réducteur.

Cette méthode s’accompagne de la mise en place d’un tableau de suivi, affiché à la vue de tous et mis à jour tous les matins par les membres de l’équipe afin de rendre le projet concret. L’organisation visuelle, moteur de la communication globale, nécessite un espace dédié, l’Obeya, signifiant « grande salle » en japonais. Appliqué au chantier, cela s’articule autour du « Last Planner System » (LPS), c’est-à-dire un outil de planification participatif compilant plusieurs notions :

–  Le zonage, qui découpe l’opération en plusieurs places de travail appropriés

–  Le « Takt Time » ou tempo du chantier, qui met en adéquation les différentes ressources à mettre en œuvre pour tenir les objectifs de durée du chantier

–  L’inventaire des tâches à accomplir, qui sécurise le périmètre des actions à mettre en œuvre.

 

Le bénéfice est indiscutable en termes de confort de travail et d’optimisation du délai de livraison.
Bien plus qu’une démarche, c’est une philosophie de travail.

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